Pieds nus sur scène, cheveux longs, chaînes et grosses godasses, textes en anglais, matos pourri, envies folles et moyens inexistants. Ces clichés du "rock-punk-métal-no-future-dans-le garage" qui ont accompagné Morgann au début de son aventure musicale sont loin derrière. Après les faux espoirs, sont venues les références qui vous dopent pour aller dans le bon sens. Les icônes Morisson, Daran et Cantat, associés à un désir de plus en plus fort de s'exprimer, vont porter Morgann sur la route de l'écriture. Oublié l'anglais, vive le français.
Après 7 ou 8 chanteurs auditionnés, Morgann est arrivé en répétition avec 3 chansons sous le bras et la sauce a pris tout de suite. Quelques semaines plus tard c'était le premier concert. Il avait trouvé un groupe, nous un chanteur : la formule à 4 semble être la bonne. Morgann a apporté une fraîcheur et une naïveté qui ont relancé nos désirs de compos. Nous passions d'un groupe aphone à un groupe à fond.
Désireux d'associer l'empirique au technique, il travaille sa voix oscillant du lyrique au rock à la recherche d'une maîtrise vocale émancipatrice. Dès lors, c'est dans la jungle de la théorie qu'il cherche les lois de la pratique, de sa pratique. Trouver la voie, trouver sa voix pour n'être plus qu'un tout cohérent de la plume à la scène.
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